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The 2nd International Symposium on Informatics and its Applications (ISIA 2016)
University Mohamed Boudiaf, M’sila 28000, Algeria
08-09 November 2016
http://www.univ-msila.dz/ISIA16/

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IMPORTANT: Submission deadline: June 15, 2016
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Dear Colleague,

You are receiving this call-for-papers for participation to the 2nd International Symposium on Informatics and its Applications (ISIA 2016) that will take place in M’sila/Algeria, November 08-09, 2016. Please consider to contribute and distribute this call to your students and colleagues.

Objectives and topics
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The second International Symposium on Informatics and its Applications ISIA 2016 will provide an exciting opportunity for researchers and practitioners to share ideas and experiences in different topics of Informatics area and its applications. The Symposium looks for significant contributions to all major fields of the computer science in theoretical and practical aspects. The second edition of ISIA is going to be held at the University of M’sila, Algeria, on November 08-09, 2016.  The ISIA 2016 topics include:

·        Track 1: Computational Intelligence.

·        Track 2: Information Systems and Databases.

·        Track 3: Information Technology, Networks and Distributed Systems

·        Track 4: Optimization and Operational Research

·        Track 5: Computer Systems and Applications



Important dates
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- Paper submission due:   June 15, 2016
- Acceptance notification:  September 15, 2016
- Camera-ready submission:  September 25, 2016
- Conference date:  November 08-09, 2016

Submission
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We invite researchers and scholars to submit their papers for the conference to be held on November 8th, 9th 2016. Papers must be written in English or French, carefully checked for grammar and spelling, addressing one or several conference topics. Authors are kindly invited to submit articles of up to 10 pages (including figures, tables and references), using the Springer standard template (http://www.springer.com/engineering?SGWID=0-175-6-1381428-0) including the title of the article, authors name, affiliation and e-mail address as well as a short abstract. Papers should be sent in PDF format to the ISIA'2016 EasyChair website:
http://www.easychair.org/conferences/?conf=isia2016

Only original work will be considered. Hence, authors should make sure that their submissions do not substantially overlap works that have been already published or simultaneously submitted to another journal or conference. Papers that contain any form of plagiarism will be automatically rejected before the reviewing process. Original submissions will be examined thoroughly, and all accepted papers will be published in the conference proceedings.


Honorary General Chair 

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Pr HALILAT MOHAMED TAHAR, Rector of the University of M’sila.

Vice Honorary General Chair

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Dr BENABDERRAHMANE Benyattou, Dean of the Faculty of Mathematics and Informatics, University of M'sila.

General Chair

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Dr. BOURAHLA Mustapha, Assoc. Prof., University of M’sila.

ISIA Secretariat
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Address: University of M’sila, PO Box 166, Ichbilia, M’sila 28000, Algeria.
Tel :  +213 035.55.48.52

Mobile : +213 05 54 38 82 41
Fax : +213 035.55.48.52
E-mail : Deptinformatique@univ-msila.dz / isia.msila16@gmail.com

Web : http://www.univ-msila.dz/ISIA16/


Programme Tassili 2017 - par webmaster le 04/04/2016 11:36

Cet appel à projets est ouvert du 24 mars au 23 mai 2016

Il est disponible sur :

Avant le 23 mai 2016 :

  • Le formulaire de candidature devra avoir été saisi conjointement en ligne par les parties française et algérienne du projet sur le site de Campus France : www.campusfrance.org/fr/saisie-en-ligne
  • Une fois la saisie du formulaire effectuée sur le site de Campus France, la version PDF devra avoir été mise en ligne sur le site suivant par le responsable de projet algérien : http://forum.mesrs.dz/login/index.php.

Avant le 30 mai 2016 : Le dossier papier, visé par les chefs d’établissement algérien et français, devra avoir été déposé au Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Direction de la formation doctorale et de l’habilitation universitaire - 11, chemin Doudou Mokhtar - Ben Aknoun - 16000 ALGER, accompagné d’une version numérisée (CD ou clé USB).

Types de projets concernés

Le PHC Tassili répond aux objectifs suivants :

  • Le PHC soutient le développement d'une coopération scientifique de haut niveau. Il s'appuie sur la recherche et la formation par la recherche dans le cadre d'une collaboration entre deux équipes issues d’universités, de grandes écoles ou d’organismes de recherche en France et en Algérie.
  • Il favorise les échanges entre chercheurs et enseignants-chercheurs des deux pays afin de développer des collaborations à long terme, de créer des réseaux et de faciliter le transfert de technologie, l’accès conjoint à des réseaux de recherche et à des projets régionaux, européens ou internationaux.
  • Il soutient la formation à et par la recherche par l’implication obligatoire dans les projets d’un à deux doctorants du système LMD en cotutelle de thèse, et par l’implication facultative de doctorants en co-encadrement de thèse. 
  • Il aide à valoriser des recherches innovantes ayant un impact sur le développement durable, sur les filières et outils de production ou de transformation, et sur la recherche scientifique au niveau international.

http://www.campusfrance.org/fr/tassili


Tahar Hadjar reconnaît quelques défaillances - par webmaster le 19/03/2016 00:04

ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR, RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET LMD

Tahar Hadjar reconnaît quelques défaillances

Plus de dix ans après l’application du système LMD, l’université n’arrive toujours pas à trouver la formule idéale pour l’adapter à la réalité algérienne.

L’application du système LMD à l’université algérienne n’est pas exempte de critiques. Nonobstant le discours officiel, le résultat obtenu est loin d’être une fierté pour un secteur aussi vital et sensible que l’enseignement supérieur. Le ministre de tutelle, M. Tahar Hadjar, qui a tenté de minimiser “les ratages” d’un système importé de toute pièce, a, tout de même, laissé entendre que la “réforme” n’a pas encore tiré son épilogue et qu’il serait encore trop tôt pour en faire le bilan, même si des assises d’évaluation ont eu lieu par le passé. Elle doit, selon ses dires, connaître un prolongement qui veut dire son maintien, et ce, malgré les innombrables ratages, défaillances et surtout “dégâts” occasionnés à une université qui n’est pas pour envier les universités des pays voisins.
Lors de l'ouverture des travaux de la Conférence nationale des universités, M. Hadjar a évoqué les retombées du prolongement de la phase de transition entre le système classique et le LMD. Elle a été décidée, afin, dit-il, “d’assurer un passage aisé” entre les deux systèmes. Son prolongement, reconnaît-il, a induit “une certaine opacité bien que les diplômes décernés par les deux systèmes aient la même valeur”. En terme de valeur des deux diplômes, le ministre a toute la latitude d’évoquer “une équivalence” ou du moins “une ressemblance” sauf que les concernés évoquent plutôt une différence dans la formation mais surtout de niveau. “De plus en plus de nos étudiants sortent de l’université avec presque le même niveau avec lequel ils avaient accédé aux études supérieures”, a regretté un responsable d’une université du centre du pays rencontré lors des travaux de la Conférence. Cet enseignant et responsable a appelé plutôt à des assises pour redresser le niveau des universités algériennes dépourvues, selon ses dires, “de compétences”.
Il ne remet pas, outre mesure, en question le niveau des enseignants, mais l’opacité du système LMD qui donne, selon lui, la liberté à tout enseignant d’agir à sa guise. “Ce qui est antipédagogique”, estime notre interlocuteur. Cette avis est partagé par plusieurs autres responsables rencontrés hier, sauf que d’autres préfèrent parler de “la difficulté d’assainir la situation en un laps de temps réduit”. Pour eux, le secteur a besoin de plus de temps pour trouver le chemin idéal. Concernant le point de presse du ministre, il a reconnu que le nouveau système est incompris. “Sur les 50 000 enseignants, chacun peut donner une explication propre à lui du système LMD”, a-t-il dit, rappelant qu’il a été importé de l’Europe et “adapté” aux spécificités algériennes, pour en faire “un système algérien”.
Il a annoncé que le nombre de licences, de mastères et de doctorats sont revus à la baisse et que de nouvelles spécialités verront bientôt le jour. Elles seront adaptées, comme le veut le système LMD, aux besoins du marché du travail. Sur un autre registre, le ministre a appelé “à la nécessité de privilégier le dialogue” au sein de l’université, estimant que c’est la seule voie pour régler les problèmes qui sont de nature à empoisonner la vie universitaire. Il s’est engagé pour la prise en charge des revendications des enseignants, des étudiants et des travailleurs du secteur.       


Mohamed Mouloudj

le 16-03-2016 10:00

http://www.liberte-algerie.com/actualite/tahar-hadjar-reconnait-quelques-defaillances-244000


Des talents de la diaspora à l’honneur - par webmaster le 19/03/2016 00:01

ILS SE DISTINGUENT PAR UN PARCOURS EXCEPTIONNEL

Des talents de la diaspora à l’honneur

Le réseau professionnel communautaire SelectMaghreb a décidé de les distinguer afin de promouvoir l’excellence au sein de la communauté algérienne de France et produire une image positive de cette dernière.

Ils sont cadres, élus, hommes d’affaires, leaders associatifs, les compétences algériennes établies en France sont nombreuses. Environ 400 000, estime Djamila Zeraoui, fondatrice de SelectMaghreb, une plateforme de mise en relation professionnelle qui s’adresse aux expatriés maghrébins. Ce mercredi, l’association organisera la troisième édition de sa soirée Networking “Algériens de France”. L’un des objectifs de cette rencontre parrainée par la députée de l’émigration, Chafia Metalechta, consiste à mettre à l’honneur de jeunes talents de la diaspora qui se sont distingués dans leurs domaines d’activité respectifs.
Le choix a été porté cette année sur Karim Allouache, directeur commercial du groupe bancaire Caceis, Nadia Henni-Moulay, journaliste et fondatrice de Meltinbook, un site de portraits en ligne, Selim Zouiten, directeur commercial de Webhelp France (un service de conseil en relations clientèle) et directeur général de Webhelp Algérie, Boualem Kadi, DG de Michael Page North Africa (cabinet de recrutement), Salima Yenbou, élue municipale de Damaris les Lys (municipalité de l’Île de France) et Amina Kara, cofondatrice d’International Talents Network, qui s’adresse aux Algériens de France souhaitant faire carrière en Algérie.
Un dénominateur commun relie la majorité de ces talents. Ils forment une passerelle entre la France et l’Algérie en servant leurs compétences de part et d’autre de la Méditerranée. SelectMaghreb prend plaisir à relever cette particularité. “Nous irriguons la société française avec notre savoir-faire et nos engagements. Nous nourrissons aussi notre patrie mère avec ce que nous apprenons ici et notre frottement aux communautés du monde. Nous espérons être un vent frais pour la société algérienne”, fait valoir Djamila Zeraoui dans son invitation. En France, la mise en avant de talents d’origine algérienne aidera, selon elle, à lutter contre l’exacerbation des différences et des préjugés racistes. En produisant une image positive des expatriés, SelectMaghreb espère changer le regard qui est porté sur eux aujourd’hui.
L’association vise également à permettre aux élites de se structurer en réseaux pour mieux s’imposer, de fertiliser leurs initiatives et de porter la voix de leur communauté.
Il est à noter que la rencontre “Algériens de France” est soutenue par un certain nombre d’associations de la diaspora qui regroupent essentiellement des cadres. Côté français, en revanche, cet événement ne semble pas susciter l’enthousiasme.
Il est perçu uniquement comme une manifestation communautaire. Jusqu’ici, un seul organisme, l’Institut du Monde Arabe, a accepté d’accueillir SelectMaghreb dans ses locaux. C’était en novembre dernier, dans le cadre d’un forum élargi aux expatriés arabes.

Par Samia Lokmane Khelil

le 16-03-2016 10:00

http://www.liberte-algerie.com/actualite/des-talents-de-la-diaspora-a-lhonneur-243996


ALGER - Le directeur de la recherche et du développement technologique au ministère de l'Enseignement supérieur de la Recherche scientifique, Abdelhafidh Ourag, a annoncé jeudi à Alger le lancement en juin prochain d'un projet de recherche sur la classification du génome de l'Algérien.

En marge de la cérémonie de remise du Prix Sanofi Algérie récompensant les meilleures recherches dans la domaine de la santé, M. Ourag a précisé que le projet de recherche sur la classification du génome de l'Algérien "débutera en juin prochain après approbation du conseil des ministres".

Le responsable a qualifié ce projet qui sera réalisé dans le centre de recherches en biotechnologie (CRBT) de Constantine de "prometteur", car il contribuera à l'"amélioration de la santé du citoyen, à la réduction des coûts des soins et au renforcement de la prévention".

Après avoir rappelé le succès de l'expérience de classification des génomes aux Etats unis, en Angleterre et en Arabie saoudite, dont le lancement a été présidé par des compétences algériennes résidant à l'étranger, le responsable a salué la disponibilité de ces compétences à superviser cette même expérience en Algérie.

Le projet sera mené en collaboration avec plusieurs secteurs dont les ministères de la Santé et de la défense nationale et concernera sept (7) génomes principaux responsables du cancer du sein, du diabète et de cataracte.

Concernant la contribution des Laboratoires Sanofi au développement de la recherche en Algérie, l'intervenant a salué cette initiative inédite qui a pour objectif le développement des innovations scientifiques. Il a dans ce contexte appelé les acteurs économiques et sociaux à contribuer de leur part au développement de la recherche scientifique en Algérie.

Le directeur de l'Agence thématique de recherche en sciences de la santé, Mohamed Bouziane, a pour sa part salué la création du prix de la meilleure recherche.

Il a précisé à ce propos que l'agence qui a organisé ce concours avec la collaboration du ministère de la Santé et des Laboratoires Sanofi s'intéressait en sus de la santé humaine à la santé animalière et à l'environnement.         Le directeur de la Recherche scientifique au ministère de la santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, le Pr. Moussa Arada, a mis l'accent sur la question du financement qui constitue, selon lui, le seul obstacle à la concrétisation des projets de recherche dans le domaine de la santé.

Le président directeur général des Laboratoires Sanofi Algérie, Pierre Labbé ,a saisi cette occasion pour saluer les compétences algériennes résidant à l'étranger dont le Pr. Elias Zerhouni, initiateur du prix de la meilleure recherche à l'occasion de sa visite en Algérie en 2013 pour la pose de la première pierre de l'unité de sidi Abdelallah qui sera gérée par des compétences algériennes.

L'intervenant a précisé que le choix des trois lauréats parmi 31 candidats a été confiée à un jury indépendant composé de compétences nationales en coordination avec l'agence, la direction générale de la recherche scientifique et du développement technologique aux ministères de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et de la Santé.

Le Président Monde de la Recherche et du Développement de Sanofi a souligné dans une vidéo à l'occasion de la remise du prix sa disponibilité a poursuivre les efforts pour encourager les chercheurs algériens et renforcer le partenariat entre les Laboratoires Sanofi et le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.

Vendredi, 18 Mars 2016 17:37

http://www.aps.dz/sante-sciences-tech/38776-lancement-en-juin-d-un-projet-de-recherche-sur-la-classification-du-g%C3%A9nome-de-l-alg%C3%A9rien


DJAMILA ZERAOUI, FONDATRICE DE SELECTMAGHREB, À “LIBERTÉ”

“Les compétences algériennes manquent de visibilité”

Cette responsable associative regrette que l’engouement suscité par son initiative reste cantonné au cadre communautaire.

Liberté : Plusieurs associations qui représentent les Algériens de France existent. En quoi SelectMaghreb est-il différent ?
D. Zeraoui : SelectMaghreb existe afin de mettre la lumière sur des initiatives et des réseaux professionnels qu’on ne connaît pas forcément. La plateforme s’emploie aussi à favoriser le networking au sein de la communauté, à travers la mise en lien de professionnels et d’hommes d’affaires. Il y a effectivement beaucoup d’associations, l’idée consiste à créer des relations entre elles et de susciter des initiatives communes. Nous avons également envie de mettre en avant des talents de la diaspora. Il y a énormément de gens qui réussissent et qui méritent qu’on parle d’eux. Nous faisons, enfin, du monitoring a destination des nouveaux diplômés qui entrent dans la vie active et pour ceux qui souhaitent investir le domaine de l’entrepreneuriat. Certains sont en quête d’informations sur les possibilités de mobilité professionnelle. Ils veulent changer de métier ou évoluer dans leur propre profession.

Après trois ans de networking, quel bilan faites-vous de votre travail ?
Il y a évidemment des résultats qui s’expriment à travers des mises en réseau de personnes et d’associations. Les Algériens de France ne se mettent pas seulement en lien entre eux mais avec des réseaux en Algérie.
Cela leur permet de saisir des opportunités professionnelles et de se rapprocher davantage de leur pays d’origine.   

À combien s’élève le nombre des compétences de la diaspora ?
Il doit y avoir au moins 400 000 personnes. Ce chiffre est énorme. Le souci est que ces Algériens sont dispersés et ont de rares chances de se rencontrer.

Un tel chiffre devrait obligatoirement contribuer à changer l’image qu’on a des Algériens de France…
Oui, normalement. Sauf qu’en dehors de leur communauté, ces Algériens sont rarement mis en avant par les médias Main Stream qui ne favorisent pas forcément la médiatisation de talents de la diversité. Aujourd’hui, il est très difficile d’être visible en dehors du cadre communautaire pour des raisons politiques assez connues. Moi-même, quand j’organise des événements, 90% du public est algérien ou franco-algérien. Il n’y a pas beaucoup de mélanges avec les autres communautés.

Êtes-vous soutenu au niveau institutionnel ?
Non, pas vraiment. Les initiatives communautaires ne sont pas valorisées. Du côté algérien, l’ambassade d’Algérie à Paris s’intéresse à ce que nous faisons. Elle étudie avec nous les moyens de promouvoir nos actions en Algérie.  

Par Samia Lokmane Khelil

le 16-03-2016 10:00

http://www.liberte-algerie.com/actualite/les-competences-algeriennes-manquent-de-visibilite-243995


La fuite des cerveaux coûte cher à l’Algérie - par webmaster le 18/02/2016 15:48

La fuite des cerveaux coûte cher à l’Algérie. Très cher. Chaque année, plusieurs milliers d’étudiants, mais aussi des chercheurs, des ingénieurs ou des médecins quittent le pays, en quête d’opportunités plus intéressantes à l’étranger, en France, aux Etats-Unis, en Angleterre ou au Canada, les pays les plus attractifs pour les diplômés algériens. Les causes de cette hémorragie ? Elles sont bien connues : les mauvaises conditions de travail et de rémunération, la très faible valorisation des métiers intellectuels en Algérie, le plafonnement des carrières, l’absence de moyens financiers lorsqu’on est chercheur ou universitaire, l’insécurité, la corruption, etc.

En 2011, Ahmed Guessoum, un chercheur à l’université de Bab Ezzouar (USTHB) avait réalisé une étude dans laquelle il tentait de mesurer précisément les effets de ce « brain drain ». Les chiffres sont effrayants. Selon lui, 71 500 diplômés de l’université ont quitté l’Algérie entre 1996 et 2006. Durant cette période, plus de 10 000 médecins sont partis, principalement en France, et les universités américaines ont accueilli près de 18 000 universitaires. Au total, cette fuite des cerveaux a coûté à l’Algérie près de 40 milliards de dollars, selon Ahmed Guessoum.

Certes, cette estimation se fonde sur la pire période, celle de la « décennie noire ». Le rétablissement de la situation sécuritaire et de la conjoncture économique a sans doute permis de juguler un peu cette hémorragie, mais il est évident que celle-ci se poursuit, avec de graves conséquences à long terme sur le pays. Car le problème n’est pas tant que les meilleurs diplômés partent se former à l’étranger : cela pourrait être une opportunité formidable pour le pays. Le drame, c’est que ces diplômés ne reviennent pas en Algérie. Contrairement au Maroc qui parvient à offrir à ces ressortissants partis étudier à l’étranger des conditions favorables pour les faire revenir, tant dans le secteur public que dans le privé, l’Algérie n’a jamais considéré les « partants » et les autorités n’ont jamais fait aucun effort pour les accompagner, les suivre une fois à l’étranger et les faire revenir en Algérie à la fin de leurs études.

La responsabilité de l’Etat est, ici encore, considérable : en ignorant ses meilleurs éléments en Algérie, en ne leur offrant pas des opportunités valables dans le pays, il les pousse vers l’étranger. En ne les faisant pas revenir, il prive le pays de forces vives, de compétences, de ressources intellectuelles dont on a plus que jamais besoin aujourd’hui.

Karim Amellal

http://www.chouf-chouf.com/actualites/la-fuite-des-cerveaux-coute-tres-cher-a-lalgerie/


Compétences algériennes installées à l’étranger : La marginalisation à l’origine des départs

Taille du texte normaleAgrandir la taille du textehttp://www.elwatan.com/hebdo/magazine/competences-algeriennes-installees-a-l-etranger-la-marginalisation-a-l-origine-des-departs-11-02-2016-314179_265.php

le 11.02.16 | 10h00 

L’ouvrage intitulé De la fuite des cerveaux à la mobilité des compétences -  Une vision du Maghreb, publié cette semaine par le Centre de recherche en études appliquées pour le développement (Cread) en collaboration avec le bureau de l’Organisation internationale du travail (OIT) à Alger sous la houlette du sociologue et chercheur Mohamed Saïb Musette, offre une analyse   intéressante sur un phénomène qui vide le pays de sa substance et incite à s’interroger sur la place des  élites dans la société algérienne.

Les médecins spécialistes voient leur avenir ailleurs

Beaucoup de médecins, formés en Algérie, voient leur avenir sous d’autres cieux. C’est, en tout cas, l’un des enseignements de l’étude De la fuite des cerveaux à la mobilité des compétences... publiée cette semaine par le Centre de recherche en études appliquées pour le développement (Cread). Il y aurait, à en croire le Dr Zehnati, statisticien, près de 10%  de médecins formés en Algérie à exercer dans les hôpitaux français. Au-delà du simple constat, il est à s’interroger sur les raisons qui poussent les blouses blanches à accepter un déclassement et un niveau de vie inférieur.

Les motivations des médecins qui choisissent de s’exiler demeurent une énigme pour les chercheurs du Cread. Elles ne sont probablement pas salariales vu que les docteurs en médecine sont mieux lotis en cette matière que d’autres secteurs. Affirmer que les médecins algériens sont bien payés serait bien sûr aller vite en besogne, mais les salaires qu’ils perçoivent sont plus importants que ceux des autres cadres du secteur public. «Si nous comparons le salaire moyen avec les salaires perçus par les médecins du secteur public, il est clair qu’ils gagnent plus que le salaire moyen d’un cadre en Algérie.

Le médecin généraliste perçoit 32% de plus que le salaire moyen, le maître assistant 54% de plus, le médecin spécialiste de santé publique perçoit 88% de plus, et le professeur chef d’unité est rémunéré presque quatre fois plus qu’un cadre dans les autres secteurs  de l’économie», souligne le Dr Zehnati. La raison est donc à chercher probablement, susurrent des chercheurs au Cread, dans le type de gouvernance qui domine dans le système médical. Cela s’apparenterait à un «mouvement socio-politique». «L’individu se sent mort dans la communauté», explique un sociologue qui insiste néanmoins sur une étude psychologique du phénomène.

Ce sont les psychiatres algériens qui sont les premiers à répondre aux sirènes de l’occident, représentant un taux de 30% installés en France, suivis par les radiologues (15,55%), les ophtalmologues (13,10%) et les anesthésistes en réanimation (12,96%). Quant à la chirurgie générale et la gynéco-obstétrie, elles affichent les plus faibles taux de fuite avec respectivement 3,45% et 3,18%. Les docteurs en médecine représentent 22,46% de l’ensemble des effectifs des diplômés les plus élevés exerçant en France. Ils se situent presque au même niveau que les ingénieurs avec 23,73% de l’ensemble.

37% des compétences algériennes en France touchent plus  de 2500 Euros

Les Algériens qualifiés osent désormais l’aventure professionnelle sous d’autres cieux. Mohamed Saïb Musette, qui a analysé les différentes statistiques, fait remarquer dans une étude consacrée à la fuite des cerveaux que les hommes et les femmes ayant un niveau d’études supérieur et qui choisissent de s’établir à l’étranger sont désormais – presque – à parts égales. «On constate, explique-t-il, qu’il y a 24,8% des femmes et 27% des hommes avec un niveau d’études supérieur. Peu de différences existent entre les femmes et les hommes, avec une forte féminisation chez les jeunes. Ils sont en majorité en pleine maturité (classe d’âge 25-45 ans)».

Au vu des chiffres, il apparaît que les compétences algériennes installées à l’étranger s’en sortent plutôt bien. Plus de la moitié des immigrés algériens qualifiés avaient un contrat de travail à durée indéterminée, 11% exerçaient des professions libérales, et 9,2% étaient au chômage. Pas moins de 34% d’Algériens installés en France sont des cadres ou exercent des professions intellectuelles, contre 14% qui sont des «employés».

Le niveau des rémunérations des compétences originaires d’Algérie varie entre moins de 500 euros à 8000 euros et plus. Le regroupement des niveaux, en trois classes plus ou moins homogènes, donne 35% des personnes qui perçoivent moins de 1500 euros, 25% entre 1500 et 2500 euros, et puis 37% avec plus de 2500 euros. La rémunération comprend, précisent les auteurs, une catégorie de personnes sous-payées, mais elle dépend aussi du volume horaire de travail, donc de la nature du contrat de travail. Une part importante des médecins a obtenu son diplôme en Algérie. On observe aussi une progression d'Algériens détenteurs de 3e cycle.

Ils sont pour la plupart en activité. Ils connaissent certes le chômage, mais nettement moins que ceux qui n’ont pas de formation universitaire. Ils occupent pour la plupart des postes d’emploi dans des professions libérales et intellectuelles. En tout et pour tout, il y a un niveau assez faible de «brain waste» – soit à travers des emplois n’exigeant pas de niveau supérieur ou alors ils sont sous-employés avec une faible rémunération. «Ce phénomène peut donner lieu à des ''gains'' pour l’Algérie d’une autre manière à partir de la migration de retour, réelle ou virtuelle», estime Saïb Musette, optimiste.

«Certaines compétences se sentent inutiles en Algérie»

La course à l’obtention  d’un bac français ou d’un diplôme d’équivalence (notamment en médecine) le prouve : les compétences nationales cherchent souvent de belles opportunités de travail hors des frontières de leur pays natal. La liste des «causes endogènes» suscitant une envie d’ailleurs chez les intellectuels algériens égrenée par Mohamed Saïb Musette est longue : la recherche de meilleures opportunités de travail, l’attrait des diplômes des universités de renommée ou des grandes écoles étrangères, les avantages matériels et financiers offerts aux cadres et universitaires algériens, la prospection d’un meilleur environnement professionnel et d’un cadre de vie qualitatif, les lourdeurs administratives, les blocages bureaucratiques, les difficultés socio-économiques et les limites d’épanouissement culturel motivent le départ de cadres et d’universitaires, les faibles débouchés pour les diplômés, en particulier universitaires, le souci d’assurer un meilleur avenir à ses enfants.

La cause du départ dépasse, selon lui,  le cadre individuel et se détermine pour des considérations familiales et sociales. En effet, souligne le sociologue, des adultes, des jeunes, issus principalement de familles aisées, quittent le pays dès l’obtention du bac «français». «Ce phénomène, dit-il, s’est amplifié avec l’avènement des écoles privées et l’ouverture des lycées français en Algérie qui préparent à ce bac. Des instituts et des écoles supérieures privées sont ouverts principalement à Alger, affiliés à des établissements similaires étrangers. Les enfants d’expatriés algériens ne rejoignent pas le pays après la fin de leur cursus universitaire ou à la sortie d’une grande école.»

Le fait est que le référent de la réussite sociale et professionnelle en dehors de l’accomplissement universitaire et scientifique a été flouée dans ses références et ses valeurs. «Un segment de compétences (intellectuelle et professionnelle), décrypte Musette,  se considèrent comme marginalisées et inutiles. Le savoir et les diplômes ne seraient pas des critères objectifs et incontournables de l’ascension sociale et professionnelle, l’affairisme et le favoritisme seraient devenus les moyens reconnus et privilégiés. Les compétences vont donc tenter de s’accomplir et de s’épanouir ailleurs, notamment dans certains pays du Nord.»

A cela s’ajoutent des facteurs exogènes, comme les facilitations d’installation dans le pays d’accueil, l’octroi de bourses d’études,  l’impact des «success stories» dans les motivations de la recherche des opportunités d’études et de travail à l’étranger ou encore le recrutement à la source, en Algérie, des compétences.  Entre les facteurs de répulsion (endogènes) et les facteurs d’attraction (exogènes), il existe une multitude d’obstacles qui sont autant de barrières à franchir. Dans son «Etude sur les étudiants maghrébins en France», (2004), Abdelkader Latreche observait que 27% des étudiants algériens en France n’envisagent pas le retour au pays, la plupart en formation doctorale, dont 46% pensent partir vers d’autres horizons.

Le difficile retour des migrants

Les migrants qui passent le moins de temps dans leur pays d’accueil sont plus amenés à revenir. A en croire l’étude menée par le sociologue et chercheur Mohamed Saïb Musette,  près de 37% des migrants maghrébins qualifiés qui sont rentrés au pays n’ont séjourné que 5 années ou moins dans le pays d’accueil, et seulement une minorité (8%) est restée une période de 27 ans ou plus. Il faut dire que pour les binationaux, les difficultés sont grandes. Mohamed Saïb Musette en relate quelques-unes dans l’ouvrage du De la fuite des cerveaux à la mobilité des compétences publié cette semaine. Les migrants de retour sont parfois vus d’un mauvais œil par leurs compatriotes algériens.

Aux compétences envoyées par le gouvernement pour suivre une formation à l’étranger et préférant rester dans le pays de leurs études on reproche leur égoïsme et le manque de leur engagement pour leur pays qui les a formées. «Ayant signé un contrat d’engagement avant leur départ pour l’étranger, ces compétences doivent faire l’objet, selon les partisans de cette attitude de poursuites judiciaires pour rembourser les frais de leur formation payée en devises. Les clivages et les attitudes hostiles des compétences algériennes restées au pays sont étroitement liés aux avantages matériels et les conditions de travail revendiqués par les compétences sollicitées en contrepartie de leur participation.

Le rapport aux compétences établies à l’étranger se transforme, ainsi, en un problème dès qu’il est perçu sous l’angle des privilèges de la réussite», fait remarquer le sociologue. Il cite notamment l’exemple du recrutement du groupe Cevital de deux cadres émigrés. «A la recherche de deux cadres de haut niveau capables d’apporter un savoir-faire nécessaire à la compétitivité du groupe sur le marché national et régional, relate-t-il, les responsables de ce groupe ont fait appel à un cabinet de recrutement anglais qui a jugé que le recrutement des deux cadres d’origine algérienne est plus approprié pour le contexte algérien (…)

L’installation de ces deux cadres a donné lieu dans un premier temps à un mouvement de mécontentement des cadres du groupe qui ont reproché à la direction de suivre une politique de discrimination entre les cadres exerçant les mêmes fonctions. Ce mouvement de mécontentement a vite évolué vers un mouvement de grève qui a fini par obliger la direction du groupe à renoncer au recrutement des deux cadres en question». S’il est vrai qu’il y a eu des échecs, il est à noter qu’il existe aussi de belles réussites des compétences algériennes revenues au bercail.

Innovation : Une richesse inexploitée

L'Algérie dispose d'une richesse inestimable : notre pays compte pas moins de 539 inventeurs…mais ils  vivent dans 23 pays différents. Les inventeurs algériens comptent à leur actif pas moins de 3036 inventions contre seulement 300 dans leur pays. «Malheureusement, écrit Mohamed Saïb Musette,  l'Algérie ne profite guère de ses inventeurs qui résident pour la majorité d'entre eux aux Etats Unis d’Amérique, en France et au Canada.

L’existence de ce potentiel intervient au moment où les capacités d’invention en Algérie sont très faibles.» Le fait est que le recueil de l’invention publié par la Direction générale de la recherche scientifique et du développement technologique (DGRSDT) révèle l’écart important entre le nombre de brevets déposés par les inventeurs algériens restés au pays et celui des inventeurs établis à l’étranger.

Infographies El Watan

http://www.elwatan.com/hebdo/magazine/competences-algeriennes-installees-a-l-etranger-la-marginalisation-a-l-origine-des-departs-11-02-2016-314179_265.php


L’appel à projets pour l’année 2017 du programme de coopération franco-maghrébin Programme Hubert Curien (PHC) Maghreb est ouvert entre le 3 février et le 4 avril 2016.

Sont admis en priorité les thématiques relatifs à des domaines précis, à savoir les énergies renouvelables, l’environnement,  la santé, l’alimentation et la sécurité alimentaire, les sciences et Technologies de l’Information et de la Communication, la gestion des risques et les sciences humaine et sociales, indique un communiqué de l'ambassade de France à Alger.

Les projets qui seront sélectionnés par un jury mixte d’expert seront soutenus par des crédits multilatéraux destinés à couvrir les frais de recherche et à financer des séjours scientifiques pour les doctorants, les directeurs de thèse et les chefs de projet en France et dans les pays du Maghreb pour une durée de trois ans, et ce à partir du 1 janvier 2017.

Créé en 2013 et regroupant les 3 Partenariats Hubert Curien du Maghreb (PHC franco-algérien « Tassili», PHC franco-tunisien « Utique» et PHC franco-marocain « Toubkal»), le PHC Maghreb se veut un instrument de la coopération scientifique entre la France et le Maghreb. S’articulant  autour de cotutelles de thèse, ce programme a  pour objectif de contribuer au développement de nouveaux partenariats régionaux et au renforcement des échanges scientifiques et technologiques d’excellence entre les centres de recherche.

Pour l’appel à projets intégral et les modalités de candidatures  cliquez ici.


Appel à candidatures AREN 2016 - Appui « coup de pouce » à la publication scientifique

L’Agence universitaire de la francophonie (AUF), par l’intermédiaire de son Institut de la francophonie pour l’ingénierie de la connaissance et la formation à distance (IFIC, basé à Tunis) lance, dans le cadre du réseau AREN (Alliance pour la recherche en éducation numérique) et de ses activités de soutien à la recherche, un appel à propositions destiné aux enseignants-chercheurs francophones de tous les pays à l’exception de ceux d’Europe de l’Ouest et d’Amérique du Nord, en vue d'appuyer la publication d’articles scientifiques en langue française.01 février 2016

Objectif général

L’objectif général de l’appel à propositions est d’apporter un appui à la publication scientifique, dans des revues imprimées (papier) ou numériques, dans les disciplines liées au numérique éducatif, à la formation à distance, aux usages des technologies innovantes pour l’enseignement. Les porteurs des projets retenus recevront une aide financière et un accompagnement méthodologique en vue de soumettre un article scientifique à une revue francophone à comité de lecture spécialisée dans ces champs disciplinaires. Il s’agit d’aider les enseignants et enseignants-chercheurs à progresser dans leur carrière à l’aide de la publication scientifique des résultats de leurs travaux.

Critère d’éligibilité

Être en poste dans un établissement d’enseignement supérieur et de recherche membre de l’AUF, hors Europe de l’Ouest et l’Amérique du Nord
Candidatures

Les chercheurs et enseignants-chercheurs peuvent présenter une seule candidature pour l’ensemble de l’appel en complétant un dossier de candidature en ligne sur le site : https://formulaires.auf.org/. Selon l’état d’avancement de leurs travaux, les candidats constitueront un dossier pour le volet A ou pour le volet B.

  • volet A : candidats ne possédant pas ou pas suffisamment de données pour rédiger un article scientifique, et devant mener un travail de recherche préalable. Les candidats retenus disposeront d’une aide financière (3 500 euros maximum) pour effectuer une étude de terrain et traiter les résultats. Ils seront ensuite accompagnés dans la soumission d’un article auprès d’une revue francophone à comité de lecture via un atelier de rédaction scientifique (novembre 2016) et un soutien personnalisé.
  • volet B : candidats possédant des données non exploitées et non publiées. Les candidats retenus pourront bénéficier d’une aide financière (3 500 euros maximum) pour traiter les données existantes. Ils seront ensuite soutenus dans la soumission d’un article auprès d’une revue francophone à comité de lecture via un atelier de rédaction scientifique (novembre 2016) et un accompagnement personnalisé.

Principales dates

  • date limite de dépôt des candidatures : 14 mars 2016
  • publication des résultats : 31 mars 2016
  • date limite de rédaction d’un projet d’article scientifique : 30 septembre 2016
  • atelier méthodologique de rédaction scientifique : novembre 2016

Pour plus de détails, cliquez ici.
Source : http://ific.auf.org/appel-a-region/appel-a-candidatures-aren-2016-appui-coup-de-pouce-a-la-publication-scientifique